Mika Ex Machina

Fin décembre, je reçois un message Insta de Déborah Saïag qui me propose de venir voir son nouveau film, co-réalisé avec Mika Tard Mika Tard et tourné avec des smartphones. Nous sommes en pleines fêtes de Noël, je ne suis même pas à Paris, mais je m’organise tout de même pour être là à la projection du MK2 de Beaubourg le 1er janvier 2025.

Une fois sur place, je reconnais la petite équipe que j’avais beaucoup appréciée dans la première saison de la série d’Océan. Je retrouve aussi Barbara Butch (que nous avions interviewée dans notre podcast) et je vois qu’Iris Brey (également interviewée) apparaît dans le film. OK, je suis en terre connue, je devrais comprendre les « codes ».

 

L’intrigue de Mika Ex Machina

Mika Tard joue son propre rôle dans ce film atypique entièrement tourné au smartphone. L’histoire débute alors que cela fait des semaines qu’elle retrouve chaque matin des objets sur sa moto : foulards rouges, pièces de monnaie, cadenas… Intriguée et inquiétée par les propos de son mécanicien qui la met en garde suite à un accident, elle décide de filmer son enquête avec sa coloc et amie de toujours Déborah Saïag.
Le film se transforme alors en thriller qui nous tient en haleine jusqu’à la fin.

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L’histoire dans l’histoire

Mika et Déborah filment sans savoir où cette aventure les mènera et se retrouvent avec 140 h de rush’ à décortiquer. Le tournage au smartphone donne l’impression d’être un•e 3e coloc’ de l’appartement parisien. Le spectateur ou la spectatrice plonge dans l’univers amical de Mika et Déborah, rit avec elles, s’attendrit de certaines scènes.
Lors de la projection, on ne peut s’empêcher de donner notre avis à notre voisin•e, de commenter en chuchotant, d’éclater de rire, car l’histoire tourne rapidement en jeu du Loup Garou grandeur nature. Chacun•e peut être suspecté d’être l’inconnu•e de la moto.

Si l’on se détache du fil de l’histoire, ce que l’on voit est une toute nouvelle manière de filmer, un processus créatif à la portée de chacun•e, qui donne un résultat bluffant. J’avais peur d’avoir le mal de mer ; j’ai totalement oublié que le film n’était pas tourné avec une caméra professionnelle. J’ai adoré le côté documentaire, la spontanéité des personnages, les discussions et émotions qui s’en dégagent. On reste un peu dans un entre-soi parisien, avouons-le, mais cela donne l’opportunité de plonger dans cet univers peu connu du grand public.

Mika Ex Machina est une œuvre collective, qui rappelle le pouvoir de l’amitié, qui met en avant les mécanismes de biais de confirmation et remet l’humain à sa place dans un monde sur-connecté.

 

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(Nous, chez Mika et Deb, pour enregistrer un épisode de podcast Celles qui Osent !)

Alors filez au cinéma, oubliez votre quotidien, devenez le ou la meilleur•e ami•e de Déborah et Mika et laissez-vous porter. Vous verrez, l’expérience sera immersive, quelle que soit votre façon de vivre !

Lucie pour Celles qui Osent

En attendant notre prochain article, n'oubliez pas de suivre notre podcast sur ces Femmes qui Osent

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