L’incroyable carrière de la célèbre chanteuse country Dolly Parton

Dolly Parton, chanteuse américaine originaire du Tennessee, est une icône américaine de la musique country. Elle a vendu plus 100 millions d’albums. À 76 ans, Dolly est l’une des chanteuses country les plus primées, incarnation typique du « rêve américain ». Celle qui a écrit plus de 3 000 chansons et réalisé plus de 50 albums s’est également investie dans de nombreuses activités philanthropiques, notamment grâce à son ONG, la Dollywood Foundation. Elle est reconnue pour de nombreux dons généreux, destinés à la santé et à l’éducation. Celles qui Osent vous propose un rapide flash-back de l’incroyable carrière de Dolly Parton, à la fois chanteuse country, parolière, auteure-compositrice-interprète, productrice, actrice et scénariste à succès.

De la petite fille pauvre du Tennessee…

Dolly Parton naît en 1946, sur les bords de la Little Pigeon River, dans le Tennessee. Elle est la quatrième fille d’une fratrie de douze enfants. Son père est agriculteur et analphabète. Sa mère s’occupe de Dolly, et de ses onze frères et sœurs. La chanteuse en parle d’ailleurs avec beaucoup d’admiration, et affirme que le goût de la musique lui a été transmis par sa mère, qui chantait des ballades et chansons issues du folklore gallois à ses enfants, étant originaire du Pays de Galle. Malgré la grande précarité dans laquelle la famille Parton se trouvait, Dolly a toujours dit avoir d’excellents souvenirs de son enfance et du Tennessee, région à laquelle elle rend hommage dans « My Tennessee Mountain Home« , un titre de 1973.

Elle commence à chanter à l’église de son village, dès l’âge de 6 ans. Deux ans plus tard, alors qu’elle en a 8, son oncle lui offre sa première guitare. Elle commence alors à multiplier les apparitions sur les chaînes de télévision et de radio locales. À l’âge de 13 ans, elle intervient dans le Grand Ole Opry, émission hebdomadaire de country, à Nashville (Tennessee), où elle rencontre Johnny Cash, qui l’encourage à poursuivre dans la chanson. En 1964, Dolly Parton finit le lycée, et déménage à Nashville, capitale de la country, où elle parvient vite à décrocher un contrat, en tant que parolière.

… À l’icône américaine de la musique country

En 1967, Dolly Parton réalise son premier album, « Hello I’m Dolly », bien reçu par la critique, et rejoint l’équipe d’une émission hebdomadaire dédiée à la musique country, le « Porter Wagoner Show ». Dolly enchaîne alors les singles et les hits, et se fait connaître auprès du grand public. Un an avant la sortie de son album, elle épouse Carl Thomas Dean, un homme d’affaires avec qui elle est toujours mariée à ce jour. Elle travaille aux côtés de Porter Wagoner, chanteur de country pendant plus de six ans, mais décide de quitter l’émission en 1973, pour se consacrer à sa carrière individuelle. À la fin de leur collaboration, elle écrit une chanson à ce dernier pour lui exprimer sa gratitude et son affection, qui n’est autre que « I will always love you », titre mondialement connu repris par Whitney Houston.

Au milieu des années 1970, Dolly Parton cherche à s’éloigner progressivement de la country, pour toucher un public plus large. En parallèle, elle continue à écrire de nombreuses chansons, souvent reprises par des stars de la pop américaine, comme Olivia Newton-John par exemple. En 1977, sort l’album « Here you come again », qui devient son premier album à être vendu à 1 million d’exemplaires, et grâce auquel elle gagne un Grammy Award. Dans les années 80, sa musique prend une tournure pop, et elle enchaîne les hits, avec des chansons qui atteignent le haut des classements. Donna Summer lui écrit une chanson, « Starting over« , qui rencontre un grand succès. Dolly Parton compose également la bande originale de la comédie américaine « 9 to 5 », dans laquelle elle joue aux côtés de l’actrice Jane Fonda. Ce film marque d’ailleurs le début de la carrière d’actrice de Dolly Parton.

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Star intergénérationnelle, adoubée par les millénales

« Cela fait longtemps que je suis là donc je suppose que je suis un peu comme un membre de la famille pour beaucoup de personnes. » Dolly Parton, dans le documentaire Dolly Parton : Here I Am

La “Dolly-mania” traverse les continents et les époques. Son succès perdure, en particulier auprès de la génération Z, grâce aussi à sa filleule, Miley Cyrus. Grâce à sa chanson « Just Because I’m a Woman », certains la considèrent même comme une icône du féminisme, alors que celle-ci est restée “timide” face au mouvement #metoo.

Ses perruques blondes, ses seins refaits et son style vestimentaire kitsch et hyper sexy lui ont valu des attaques virulentes, auxquelles elle a toujours répondu avec humour et autodérision. Pour la journaliste Lindsay Zoladz, « une des raisons pour laquelle le taux d’approbation de Parton est si élevé est que tous les attributs pour lesquels on la critiquait – le style outrancier et hyper féminin, le sens aigu des affaires nécessaire pour réussir son passage dans la pop à la fin des années 70, la reconnaissance de sa propre chirurgie esthétique – ne sont plus tabous. »

De plus, Dolly Parton n’a jamais souhaité prendre position sur les grands sujets politiques qui divisent les États-Unis, afin de ne froisser personne. Dolly aime tout le monde surtout parce qu’elle veut que son public continue de l’aimer…

Dolly Parton et sa Dollywood Foundation

L’un des premiers combats de Dolly Parton est la lutte contre l’analphabétisation. Grâce à un programme dédié, elle a aidé plus de 850 000 enfants aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande du Nord, dont elle a financé l’éducation. Elle a également financé de nombreuses causes dans le domaine de la santé, comme la croix rouge, le VIH, ou le cancer. Certains bénéfices réalisés lors de ses concerts ont aussi été reversés à des associations.

“On n’en fera jamais beaucoup si on n’est pas assez courageux pour essayer.” Dolly Parton

Durant la pandémie, Dolly Parton a donné 1 million de dollars à la recherche américaine, pour accélérer la découverte d’un vaccin efficace contre le Covid-19. Elle a aussi repris sa fameuse chanson d’amour, « Jolene », en incitant ses fans à se faire vacciner, et à réécrit le refrain :

« Vaccine, vaccine, vaccine, vaccine/I’m begging of you please don’t hesitate/Vaccine, vaccine, vaccine, vaccine/’Cos once you’re dead, then that’s a bit too late. », « vaccinez, vaccinez, vaccinez, vaccinez, je vous en supplie, n’hésitez pas, vaccinez, vaccinez, vaccinez, vaccinez, car une fois que tu es mort, c’est un peu trop tard ».

En 2021, elle refuse la Presidential medale of freedom, l’équivalent de la Légion d’honneur en France, pour son engagement durant la pandémie. En guise de réponse, elle dit humblement : « Given all that is going on in the world, I don’t think putting me on a pedestal is appropriate at this time. », « avec tout ce qu’il se passe en ce moment, je ne pense pas qu’il faille me mettre sur un piédestal ».

Victoria Lavelle, Celles qui Osent

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Pour aller plus loin :

Découvrez le documentaire Netflix Dolly Parton : Here I Am sorti en 2021 interrogeant les personnes qui ont façonné la carrière de légende de Dolly Parton, ou la série Dolly Parton’s Heartstrings présentant les histoires et les souvenirs nés des chansons les plus populaires de la chanteuse.

En attendant notre prochain article, n'oubliez pas de suivre notre podcast sur ces Femmes qui Osent

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